Ce sont des petits cris de contact entre la cane et ses poussins, qui apprennent à se nourrir au milieu des roseaux, au bord du lac de Montorge, tout près de la ville…
Pas de sobriété de plumage pour lui, le Guêpier d’Europe vient égayer nos contrées du mois de mai à août. Ses cris de contacts flûtés planent dans l’air et restent comme une énigme dans nos oreilles lorsqu’il est juste de passage…
L’ai-je bien entendu ou l’ai-je rêvé?
Ici un petit groupe au printemps avec des échanges d’offrandes et au premier plan sonore on entend également des cris de quémandage de poussins d’Etourneau sansonnets qui eux ont déjà bien entamé l’élevage des poussins.
Un immense merci à tous les participants de la marche sonore « Ouìkya opus II Rites des saisons« , vécue en compagnie de Didier Métrailler, Emilie Vuissoz « Le Chant des Lieux » et de Rupam Ghosh exceptionnellement présent en Valais pour ce concert pas comme les autres.
Ce fut un moment suspendu, fait de partages, d’écoutes profondes — une traversée sensorielle portée par vos présences attentives.
Merci d’avoir prêté vos oreilles à cette création sonore pour l’ouverture de la Fête de la Nature 2025 et regardez encore les animations qu’il y a autour de chez vous d’ici dimanche 🙂
Avec moi aux platines nature, pour les curieux…
En plus des textures géophoniques (vent, eau, feuillage…), voici quelques-unes des voix animales qui ont composé la trame sonore du concert :
Et pour les oreilles les plus attentives, quelques artistes invités en live dans la forêt : une Cigale rouge bien réelle, des Guêpiers d’Europe, un Troglodyte mignon énergique, plusieurs Merles noirs inspirés… et d’autres encore.
Merci à l’Espace Parallèle et son public pour l’accueil chaleureux et convivial.
Merci au Chant des Lieux , Emilie Vuissoz et Didier Métrailler, pour leur magnifique création et interprétation Ouikyà!
Ces 2 soirées ont été de beaux moments de découvertes et d’échanges avec des moments musicaux envoûtants! J’ai découvert la pièce en même temps que le public!
Les moments magiques avec le petit duc, des moments rêveurs, des moments limites techno électro, des moments jazz avec le merle!
Suite au succès des représentations de l’an passé, je suis heureuse de vous annoncer la reconduction du spectacle Ouìkya à l’espace parallèle proche de Saint-Maurice (VS) !
Avec cette fois une conférence en préambule de la magnifique prestation du Chant des Lieux!
Rendez-vous le 3 – 4 mai à l’espace parallèle, 19h
Le Guillemot de Troïl n’est pas fait pour rester à terre, il est bien plus a l’aise sur l’eau.
Dès que les poussins sont suffisamment grands, les parents partent du nid et à grand cris les appellent pour qu’ils les rejoignent dans l’eau. C’est cette scène que vous pouvez entendre ici, alors que le poussin a déjà fait une chute impressionnante depuis la falaise dans laquelle il avait son nid.
L’adulte avance vers l’eau en se manifestant sans cesse, le petit proteste, crie, continue de se guider et se motive à avancer à chaque appel insistant de son parent!
Dans quelques minutes, il aura sauté à l’eau, au milieu de ses congénères et commencera sa vie sur les océans.
Cette phase est délicate car les Goélands marins guettent chaque opportunité d’attraper un diner facile!
English:
The Common Murre is not made to stay on land, it is much more at ease on the water.
As soon as the chicks are big enough, the parents leave the nest and call loudly for them to join them in the water. This is the scene you can hear here, when the chick has already made an impressive fall from the cliff in which it had its nest.
The adult is advancing towards the water, protesting, shouting, continuing to guide itself and motivating itself to move forward at every insistent call from its parent!
In a few minutes, it will have jumped into the water, in the middle of its fellow creatures, and will begin its life on the oceans.
This is a delicate phase as the gulls are looking for every opportunity to catch an easy dinner!
Voici un petit souvenir sonore, encore de batracien, que je suppose être la rainette crucifère. Enregistrées vers Montmagny juste après la tombée de la nuit, à la période où les oies des neiges font leur passage migratoire de retour printanier!
Il y a 3 ans, la colonie de mouettes tridactyles était sans jeunes. Un sentiment très spécial que d’arriver dans une colonie devant compter des milliers d’individus et qui se trouve être délaissée. Les mouettes adultes étaient présentes, mais au large, revenant par moment comme pour vérifier que leur nid était bien vide…
Cette année, belle surprise, elles étaient bien là, et en nombre! Vous en doutez?
Voici un petit extrait sonore de ce que la colonie émet comme décibels. La prise de son a été cadrée proche et l’on entend le cris de jeunes au nid ainsi que des dialogues d’adultes lors de leur départ ou retour!
Cela faisait longtemps que je rêvais de faire ce son …
En triant mes sons du jour dont je n’attendais pas grand chose , je découvre un échantillon sonore capté in extremis de cette scène toujours émouvante d’un jeune bouquetin et sa mère qui se suivent dans la falaise et quand le jeune n’ose plus avancer et appelle, sa mère ne revient pas en arrière et bêle jusqu’à ce que le petit se décide à avancer.
Parfois, il faut qu’ un autre adulte donne un petit coup de corne sous les fesses du jeune pour le convaincre totalement d’oser le saut !!!