Bécassine, t’es ma cousine…

Dans le Nord et l’Est de l’Europe, une curieuse bécassine au chant discret (audible à 300m) mais non moins harmonieux et surprenant, car il comporte deux mélodies, se met à parader au mois de juin. Chevaleresque dans son attitude, elle gonfle les plumes, se dresse sur ses pattes en écartant les ailes et finit par un petit bond ou un combat avec un voisin.

Au milieu de ces oiseaux plus occupés par leur parade que par ma présence, je m’imbibe d’humidité et espère que mes micros tiendront le coup, puis je savoure le spectacle jusqu’à ce que cette moiteur froide me congèle gentiment…

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In the North and East Europe, the Great Snipe is displaying. His song is beautiful and have two melodies at the same time. You can hear it from 300m only. Making a dance and fighting with his neightbours they dont care about me.

0 réflexion sur « Bécassine, t’es ma cousine… »

  1. Super!
    J’ai écouté avec attention l’émission de Criss, ce midi (6 avril 2008) et j’ai été très surpris par votre passion, car c’en
    est une, ceci s’est entendu dans vos propos. J’ai bien noté l’adresse de votre messagerie, et voilà, me voici, donnant
    mon sentiment sur ce que j’ai pu savourer durant cette émission.
    Bravo, continuez, vous êtes passionnante.

  2. Bravo Noémie

    C’est un véritable régal que d’écouter vos enregistrements.En tant qu’ornitho…amateur je les trouve très utiles pour se perfectionner à l’écoute.
    Et merci à Chriss pour ces émissions toujours pleines d’intérêt

    Claude

  3. Bonjour Noemie,
    Si vous pouviez lire la merveille d’ouvrage d’Annie DILLARD « Pélérinage à Tinker Creek »disponible peut-être dans une bibliothèque….ou sur internet…. Dans la crique de la Rivière Tinker elle s’émerveille ,elle aussi,de toutes sortes de rencontres avec le monde et les partage généreusement avec le lecteur=
    Voici un extrait d’une Critique du Figaro (il y a en d’autres) =

    «  »Ni roman, ni essai, Pèlerinage à Tinker Creek (Prix Pulitzer 1975) est une odyssée de tous les sens, un voyage immobile, un retour au fruité du langage, l’oeil ouvert sur l’infiniment petit et l’infiniment grand. C’est, selon la formule de Thoreau, un « journal météorologique de l’esprit ». Annie billard s’oublie, se désincarne, s’émerveille, comme le mystique de Gerard Manley Hopkins à qui elle fera penser, devant chaque mystère qu’elle décèle, là où le flâneur le plus attentif ne verrait qu’une écorce, un insecte, une bestiole de plus… » » »

  4. Ouahh ! C’est proprement hallucinant ce chant !
    Je ne l’avais même pas vraiment écouté dans des guides audio précédemment. Peut-être tout bonnement parce qu’il doit être suffisamment rare pour ne pas y figurer le plus souvent ?

    Au début de l’écoute, j’ai cru que le podcasting déconnait.
    Ouahou !

    J’ai loupé l’émission de Kriss Crumble, alors, je me console ici.

    Il faut continuer !

    Pascaloup

  5. hé ben, ça c’est franchement surprenant ! sacrée bout de son !
    dis donc, ce serait chouette d’avoir une version longue de ton enregistrement sur le prochain Sonatura…
    à bientôt,
    Y.

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